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Samedi 25 :

Je suis calme et pourtant pleine d'une énergie nouvelle : la vie.

J'ai envie d'être là, de faire partie du décor, de danser en rythme ou pas.

J'ai toujours ce besoin de me remplir d'un vide - conception foireuse des beaux jours.

Un vide qui chante au creux de mon âme, qui réchauffe les sens, les exacerbent, en ressort le meilleur. Un vide qui vous tend vers la mort et donc vous donne envie de vivre.

Vivre ainsi, c'est comme surmonter une effrayante et mauvaise farce, on se sent soulagée que le Mal soit derrière.

Mais ne pas se leurrer, le mal ressurgira, et frappera "toujours plus fort" puisque j'ai connu le "tellement mieux". Plus la vie apparaît douce, heureuse, et idéale; plus on a à craindre sa disparition.

Pas la notre (de disparition) , non, celle de la vie en tant que "douce réalité", se muant en pressant calvaire.

Mon rêve : c'est de vivre et non de redouter.

J'espère que ce n'est pas un luxe.

Je vous souhaite à toutes et à tous un fabuleux, merveilleux, cool, méga, super (vous avez compris...) week-end !

de l'amour.

Dimanche 26 :

Tard, tard, 3h20, insomnie, envie de bosser irrépréssible, mi-chemin entre l'anxieux et le besoin.

Se perdre dans le boulot pour oublier les questions, les mots qui cognent.

Trop tard pour être réellement efficace, je voudrais faire du sport, mais j'ai des voisins pas sourds malheureusement.

J'évite un peu toute sorte de médocs, du coup j'essaie de me résigner à passer la nuit à ne pas dormir sur mes deux oreilles, et surtout sur mes deux oreillers... J'écris n'importe quoi, pardon.

J'arrête ici le massacre de la syntaxe.

Ciao !