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Passion, violence, haine. Mon quotidien se divise par ces trois mots. Mon quotidien se désagrège.

Je me sais immonde, et ne peux plus réagir.

Je suis obligée de me cacher, je dois manger, je dois être une grosse fille.C'est là l'antidote, contre les quelconques personnes dont je suis suceptible d'avoir peur.

Se taire, et manger. Belle ordonnance empoisonnée.

Je ne sais plus ce que je veux, je fais semblant de le savoir. Je ne peux toujours pas avouer que c'est mon poids qui me hante. Je n'arrive plus à souffrir mes parents à mille lieux de comprendre ce que je suis.

Je n'arrive plus à sentir la faiblesse qui m'habite, comme une cicatrice qui s'approfondie, encore et encore.

Je voudrais oublier, une dernière fois.

Oublier le mal, m'oublier moi, et le venin que j'ai dans la tête et que je répands autour de moi.