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JE TE THE(R)ORISE ! (oui terreur sans h, je sais.. titre foireux.)

"Les approches philosophiques étudient l’anorexie et la boulimie comme des formes d’expérience fondamentales pour dégager des leçons sur les conditions globales de notre monde. De ce fait, Giddens (1995) considère l’anorexie comme symbole des nouvelles angoisses de notre monde libéré des traditions, certaines approches féministes la louangent comme métaphore de la résistance à la sexualisation des femmes ou la critiquent comme l’effet du croissant contrôle du biopouvoir sur la vie des femmes (Turner, 1984, Malson, 1998).
Les approches sociologiques tentent d’établir les pratiques d’anorexie et de boulimie au travers d’un recensement des pratiques d’autocontrôle, de l’étude du système qui forment ces pratiques et d’une analyse des conditions sociales de possibilité de ces pratiques. Ainsi Darmon a étudié -avec la notion développée par l’Ecole de Chicago de carrière déviante- les phases de construction du parcours anorexique. De plus, Darmon dessine les conditions sociales de possibilité de cette carrière déviante en utilisant les outils sociologiques sur le corps et les classes sociales proposés par Bourdieu dans La Distinction."

 

ici l'article en entier (pour celles qui apprécient Pierre Bourdieu ou les Sciences Humaines et les curieuses!)

Je commence par cela, parce qu'en réfléchissant aux théories connues sur l'anorexie (multiples et très variées), j'en ai conclue que sur les blogs (c'est à dire en contact direct avec VOUS, comme avec moi, les malades) on ne trouvait que des théories issue de la psychanalyse. Ce qui en soi n'est pas mal du tout... Mais je me demande si aborder le problème par une analyse de Bourdieu ou une analyse philosophique ne serait pas plus bénéfique pour certaines ?

 

La sociologie, notamment, permet de regarder à travers l'oeil du sociologue. C'est à dire qu'il ne nous regarde pas nous, l'anorexique, mais qu'il regarde l'anorexie dans le monde auquel nous appartenons. Ce qui change beaucoup de choses. Car on ne réfléchit alors pas à soi, mais à la maladie elle-même. Ce qui implique donc une séparation entre soi et la maladie. (Et je penses que c'est primordial avec l'Anorexie et son aspect cocon, "je t'aime, moi non plus" ; "je suis dans ta tête", etc... ) Et accepter d'être quelqu'un à part entière touché par une maladie, c'est bien différent d'être "un corps à deux têtes", ou de ne plus se sentir "être" du tout..

Ce n'est pas un article très gai, mais, je voudrais dire à certaines qui cherchent à tout prix à comprendre leur comportement, leur histoire, etc... et qui ne ferait peut être pas la démarche de réellement être prise en charge (vilaine expression) que d'autres voient de compréhension moins brutales et douloureuses existe, et que se sont des voies de réflexion grâce auquelle on peut se forger un avis sur la maladie (peut-être pas sur soi-même comme le permet la psychanalyse) et comprendre son foctionnement, ce qui ouvre les yeux.

 

Des brouettes de bises. <3 Courage !

 

 

Ps : Quant à la philosophie, une chose me semble douteuse, c'est l'aspect "expérience fondamentale" qui aurait tendance à faire l'apologie de l'ano'. Ce qui n'irait pas dans le sens qui m'interpelle plus haut.



21/06/2012
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